L'insurgée au lycée.

White Trash.

Dark Salutations everybody :D

J’aime les pommes de terre, pas vous ? C’est délicieux !

Bref, passons. N’avez-vous jamais eut envie (juste une énorme envie) d’être camée jusqu’à l’os ? Parce que moi oui. Là, tout de suite ça me ferait du bien d’être droguée à autre chose que ce que me propose la société soporifique dans laquelle je me dois de vivre. Ça me ferait du bien de m’oublier, de ne plus penser à mon existence banale et de me laisser voguer sur des tsunamis de plaisir sans fin. Juste une fois, une fois seulement mais une longue fois, aussi longue que ma vie.
"Mais c’est gâcher sa vie ça?"
Et ?

"Mais penses à ton avenir."
Quel avenir ? Peut-être que je n’en aurais pas. Je pourrais très bien mourir demain comme je pourrais mourir le siècle prochain.

"Mais penses à ce que tu laisseras de toi après ta mort."

Rien, voilà. Et vous, que laisserez-vous après votre court passage sur Terre ? Un nom ? Une descendance ? Ce que vous avez accomplit ? Et ? Quelle importance ça a tout ça ? Certes, les Hommes se souviendront de vous, pendant un temps plus ou moins long en fonction de ce que vous avez accomplit, de l’importance qu’à eut votre vie, de l’impact qu’elle eut sur la vie d’autrui et sur l’humanité. Mais le jour où l’humanité s’éteindra (car s’en sera fini de nous un jour où l’autre) votre souvenir s’effacera avec elle. Que restera-t-il de vous ? Rien. Alors quelle importance que vous réussissiez ou non ? Qu’on se souvienne de vous ou non ? Et puis quel mal y a-t-il à tomber dans l’oubli une fois mort ? Cela affecte-t-il votre vie passée, ou change-t-il le cours des choses ?

Je ne comprends décidément pas d’où vient cette peur que l’Homme a de ne pas survivre (dans la mémoire) une fois décédé. Peut-être sommes-nous en quelque sorte en quête d’éternité ? Oui, c’est sûrement cela. Nous cherchons l’immortalité en voulant que notre souvenir reste gravé dans la mémoire de ceux qui vivent encore.

Cela explique bien des choses… Comme le concept de vie après la mort par exemple. Je crois enfin comprendre pourquoi les croyants cherchent à se rassurer en pensant s’envoler vers un univers paradisiaque où l’éternité et l’amour de ceux que vous avez connus vous attend après votre mort.

Mais je ne comprend pas pourquoi l’humanité s’alourdi du poids de l’existence, ou plutôt de l’existence que la société nous force à adopter. La morale, les mœurs, la pensée générale et les jugements nous condamnent à vivre comme elles souhaitent nous voir vivre, selon le modèle préconçu. Il serait pourtant si simple de vivre pour soi, en se contrefichant de l’avis des autres ! Mais nous vivons en société…

Je crois que je vais soit finir ermite, soit à l’hosto' en tant qu’aliénée, soit morte,... mais mais dans tout les cas, je ne prendrai pas part à cette horreur qui dénaturalise la vie et et que je méprise. Je finirai coupée du monde…